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Maurice Périsset : Soleil d’enfer

samedi 28 janvier 2023, par Denis Blaizot

Auteur : Maurice Périsset

Titre français : Soleil d’enfer

Éditeur : L’instant (Coll. Noir)

Année de parution : 1986 1986

ISBN : 2-86929-037-3

Quatrième de couverture :

Un monde insolite, plein de pièges, de visions étranges, d’abîmes sulfureux, où l’innocence côtoie le macabre, où le surnaturel prend, parfois, un redoutable aspect quotidien, tel est l’univers où nous entraîne Maurice Périsset.

Un paysage désolé, ployant sous la pluie, une rue de petite ville de province où rien ne se passe, les abords d’un fleuve aux traîtres bancs de sable, un banal petit cirque ambulant, servent de décor à des scènes envoûtantes où, d’abord, tout paraît simple, facile.

Au fil des pages, alors que l’éclairage change presque imperceptiblement, naît l’inquiétude, puis la peur.

Fasciné par l’apparat funèbre, que va faire Jacques, chaque soir, dans cette rue où l’on cloue des cercueils ? Que se passe-t-il dans cette maison sous les arbres, où le passé rejoint le présent,...

Contenu de ce recueil de nouvelles :

  • Le masque Le Masque de sang
  • L’illustionniste
  • Le magasin de la mort
  • L’article de la mort
  • Le signe
  • Le clown triste
  • Objets inanimés
  • Treize Roses couleur de sang

Mon avis : J’ai découvert Maurice Périsset il y a peu avec Les proies immobiles. Alors, quand j’ai découvert sur les rayonnages d’un bouquiniste, je ne pouvait que vouloir le lire.

Ces huit nouvelles sont globalement bonnes mais frustreront certains lecteurs par ce que j’appellerais « un manque d’approfondissement ». En effet, si les thèmes développés sont bons, elles donnent l’impression de n’être qu’un premier brouillon.

Elles sont courtes et je ne me vois pas donner plus d’informations sur chacune d’entre elles sans révéler leurs trames. Je n’en ferait donc rien. Je dirais simplement que la dernière, Treize Roses couleur de sang, est ma préférée. Je la trouve plus réussie que les autres.

En bref : Les textes de ce recueil ont un point commun avec Les proies immobiles : la lenteur. Et c’est peut-être pour ça que je ne suis pas plus enthousiasmé que cela par ce volume. Quoi qu’il en soit, si vous avez l’occasion de le lire, donnez-lui sa chance.

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