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Jean d’Olivet : La peau d’un autre

jeudi 13 avril 2023, par Denis Blaizot

Auteur : Jean d’Olivet

Titre français : La peau d’un autre

Éditeur : Denoël(Coll. Crime/club)

Année de parution : 1966 1966

ISBN : n/a

Quatrième de couverture :

Edouard, le jeune savant français, se faisait passer pour Ludwig, le jeune savait de Berlin-est.

Mais elle, Natacha, qui était-elle ? Apparemment une ravissante jeune fille, à peine majeure.

Pourtant, elle dirigeait depuis quinze ans la centrale soviétique de recherches scientifiques...

Mon avis : Avant toute chose, je ne suis pas un habitué des romans d’espionnage. Mis à part le seul roman aventure d’OSS 117 et le seul roman de ce type signé Stephan Wul je ne pense pas en avoir lu... ou alors ils ne m’ont pas marqués. Bien sûr, certains romans de SF que j’ai lus pourraient être considérés comme romans d’espionnage, mais le peut-on vraiment ? Et tout à coup, je m’aperçois que j’ai lu deux romans de Robert Sheckley Robert Sheckley Robert Sheckley (1928 - 2005) fut un écrivain prolifique : 24 romans de science-fiction, 9 polars et un nombre important de nouvelles (plus de 10 recueils). qui pourraient bien être considérés comme des romans d’espionnage. Bref, tout ça pour dire que je ne suis sans doute pas le mieux placé pour évaluer la qualité de ce roman sur les critères qui en font, ou non, un bon roman d’espionnage.

C’est bien un roman d’espionnage dans le sens où le héros est toujours en train de prendre des risques, de se faire tirer dessus, de prendre des coups, de boire des alcools forts et de coucher avec toutes les femmes qui ont un rôle dans l’affaire. Et ces femmes sont forcément belles et intelligentes. Le héros joue toujours un double, voire un triple, jeu. Le grand méchant n’est pas si méchant que ça. etc, etc. En fait tout ce que je n’aime pas dans ce genre d’histoire. alors pourquoi l’avais-je lu ? dirons certains. Tout simplement parce que j’ai trouvé ce livre dans une boite à lire et l’avait pris pour un polar. Toutefois, je l’ai apprécié... sauf les quinze ou vingt dernières pages qui sont en fait un long épilogue qui n’apporte rien à l’histoire en elle-même.

Que dire d’autre ? Il y a une petite touche de SF dans ce roman qui m’a fait envisager de le changer de catégorie. Mais le côté espionnage est quand même dominant.
Le côté SF ? Les chercheurs Russe que notre héros va espionné ont mis au point un traitement permettant, au choix : 1° de ralentir le métabolisme ; 2° d’accélérer le métabolisme. À chaque fois d’un facteur deux. Créant ainsi deux nouvelles races humaines, vivant pour l’une deux fois plus longtemps et pour l’autre deux fois moins. Mais cet élément reste juste ce qui motive la mission d’espionnage et non l’élément central de la narration. Le héros aurait pu partir en mission pour tout autre chose.

En bref : Même si je trouve ce récit perfectible et un peu cours, il ne manque pas d’attrait et je ne regrette pas le temps que j’ai passé à le lire. Et est-ce que je lirais d’autres œuvres de cet écrivain ? Pourquoi pas ! Si j’arrive à les trouver. Mais je n’en ai pas trop à chercher puisque, si j’en crois cette page Jean d’Olivet était le nom de plume du Dr Pierre-Edouard Vannier (1899 1899 -1986 1986 ) qui a écrit que deux romans. Tous deux d’espionnage.

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