Édition : Folio (1985 1985 ) 110 pages.. en très gros caractères ( environ 50000)
Quatrième de couverture : Auteur, compositeur, chanteur, photographe et metteur en scène, Serge Gainsbourg a écrit le roman d’un peintre, Evguénie Sokolov. Un peintre génial et solitaire. Mais quel est le secret de son génie, de ce vibrato du dessin, de cette manière « sismographique » qui fait sa gloire ? C’est ce mystère que révèle le roman. Un style froid et précis ajoute à la provocation d’un récit qui expose le destin le plus insolite que l’on puisse imaginer. Sarcastique et drôle, pour raconter une tragique histoire, Serge Gainsbourg nous propose en fait une « allégorie ».
Mon avis : Avec une nouvelle d’à peine 50000 caractères, il m’est difficile de m’étaler dessus sans trop raconter l’histoire. Notre héros, Evguénie Sokolov, est artiste peintre, affublé d’un handicap social plus que réel : il pète... beaucoup trop. Ce qui tend à l’isolé du reste de la société. Il aura très certainement pu traiter le problème en allant voir un médecin. Mais n’en ayant rien fait, il subit cette situation jusqu’au jour où, par le plus grand des hasards, il découvre qu’il a l’opportunité d’en la source de sa créativité. Bonne ou mauvaise idée ? Peu importe. Ce fut pour Gainsbourg l’occasion de nous raconter une histoire pleine de verve, de quelques grossièretés. Mais les amateurs de ses textes de chanson ou de ses films sauront retrouver avec plaisir son vocabulaire toujours recherché mais sans sophistication. Je n’ai trouvé qu’une chose à lui reprocher : La narration passe sans raison de la première à la troisième personne du singulier.
Bref, une petite nouvelle d’un grand artiste français à lire ou relire avec délectation.
