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Olivier Gechter : Le baron noir 2 — Bel ange

mardi 17 juin 2014, par Denis Blaizot

Céléphaïs — 2014

ISBN : 978-2-35477-037-2
Pages : 144
Illustrateur : Géraud Soulié

Quatrième de couverture :

Paris, printemps 1864 1864 .
Antoine Lefort, le baron d’industrie de la Seconde République triomphante, assiste à la première des Misérables à l’opéra Le Pelletier avec son collaborateur, le jeune Clément Ader, lorsque frappe Bel Ange, une mystérieuse anarchiste au fouet d’acier. L’intervention du Baron noir sauve in extremis le président Bonaparte et son épouse, mais le complot ne fait que commencer.
Le cœur malmené par la troublante Julie Lebœuf, ses convictions attaquées par les idéaux de Victor Hugo, Antoine devra utiliser toutes les ressources de son armure s’il veut empêcher le désastre qui se précise.
Mais est-il bien sûr de lutter dans le bon camp ?

Mon avis : Tout d’abord, merci à l’auteur d’avoir la gentillesse de m’envoyer un exemplaire de son livre accompagné d’une gentille petite carte alors que je n’avais rien demandé... enfin ! Si, un peu ! Mais c’est de sa faute. ;-) En tout cas, ce n’est pas, à mon sens une raison suffisante pour une chronique de complaisance. Mais ça m’a l’air mal barré pour que je le descende. Allez, si. Il faut au moins que je signale une erreur en page 20 : il n’eut qu’à couvrir le bas de son visage avec de sa cape Là, il doit manquer des mots... ou un en trop J’en ai relevé cinq autres de cet acabit, mais l’auteur m’a promis que ça va être corrigé dans les prochains tirages. Il y a 17 notes de bas de page. Plusieurs sont là uniquement pour faire un renvoi au volume I, et j’avais l’impression qu’elles étaient majoritaires. Ce n’est pas le cas. Je pense toutefois que, puisqu’il n’est pas indispensable d’avoir lu ce premier récit, ces renvois ne sont pas utiles. Un avertissement est largement suffisant.
Passons aux choses positives.

Dès les premières phrases, j’ai adhéré à l’ambiance. Bien sûr, quand les héros discutent des problèmes de circulation dans Paris et qu’ils envisagent une circulation aérienne avec aménagement des toits en point d’accès, je n’ai pu m’empêcher de penser à Albert Robida (1848 — 1926). Cet écrivain étant pour moi une référence de l’anticipation de la fin du XIXe, c’est un compliment pour Olivier Gechter que son texte m’amène cette pensée. L’ambiance est sympa, le récit rondement mené. Un seul point m’a gêné : L’identité réel de l’héroïne m’a paru évident. Alors que le Baron noir n’est même pas un doute... Les personnes ont un vrai caractère, sont bien décrits et bien amenés.

en bref : Et comme c’est toujours plus facile de critiquer quelque chose qu’on n’a pas aimé... je ne sais plus quoi dire. Ah, si ! M. Gechter, n’hésitez pas à m’envoyer les autres que je les chronique aussi.

Et si vous ne le trouvez pas chez votre libraire de quartier, commandez le donc sur le site de l’éditeur plutôt que de donner du fric à une multinationale.

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