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Olivier Gechter : Le Baron noir, année 1864

dimanche 18 juin 2017, par Denis Blaizot

Éditeur : Mnémos
ISBN : 978-2-35408-544-5
Date de parution : avril 2017 2017
Grand format cartonné 400 pages
Prix : 24,50 €
Illustration de couverture : Géraud Soulier

Quatrième de couverture :

L’OMBRE DU MAÎTRE-ESPION ◊ BEL ANGE ◊ LA BATAILLE DE CHERBOURG

Paris, 1864 1864 , la France domine l’Europe, le progrès semble sans limites. Portés par la puissance de la vapeur, la capitale et le pays tout entier se sont développés. Dans cette France dirigée par le président Bonaparte, Antoine Lefort est un jeune magnat influent de l’industrie florissante. Il est aussi le mystérieux Baron noir, justicier et protecteur de la nation.

Dans la nuit rôde un héros en armure…

Accompagné du dévoué Albert, de son ami ingénieur Clément Ader et de l’inventeur fou Louis-Guillaume Perreaux, Antoine Lefort devra déjouer les nombreuses machinations qui se trament dans l’ombre s’il veut empêcher la destruction de son pays et de tout ce en quoi il croit. Anarchistes, maître-espion et tueuse féline au fouet d’acier, tous œuvrent à l’anéantissement du héros en armure.

Un héros steampunk explosif !

Le Baron noir est à la croisée des genres, entre récit d’espionnage et de super-héros dans une France uchronique et steampunk. Ajoutez-y une pincée de politique, un morceau d’explosif et un zeste de séduction dans une intrigue diablement efficace, et vous obtiendrez un délicieux moment de lecture plein d’aventures et de rebondissements !

Mon avis : J’étais en terrain connu en entreprenant cette lecture. En effet, j’ai découvert cet écrivain La cure, publiée dans Vampires à contre-emploi puis Bel ange, le deuxième volet des aventures du Baron Noir.

Alors que dire de plus que ce que j’ai déjà dit ? Mis à part quelques coquilles(l’auteur en a été informé) qu’on retrouvent dans tous les livres, cette lecture me fut très agréable. Je soupçonne Olivier d’avoir légèrement angoissé de savoir qu’un Cherbourgeois râleur allait lire son troisième volet dont le plus gros de l’action de passe entre Cherbourg et Aurigny. Hé bien, non ! Rien à redire. :)

Le premier volet, L’ombre du maître-espion est une bonne mise en place des protagonistes et du cadre. J’ai déjà commenté Belle Ange. Je n’y reviendrais pas. Et le troisième volet est passionnant, même si je regrette qu’on ne sache pas avant la fin du roman le secret des oiseaux mécaniques utilisés par le grand méchant. Mais je suppose que c’est pour mieux s’en resservir dans un prochain volume que je découvrirai avec plaisir.

Non, contrairement à bien des lecteurs, et comme à mon habitude, je ne vous ferai pas ici un résumé de l’intrigue. Sachez seulement qu’il y a des sous-marins et que l’électricité fait son entrée dans cet univers steampunk ; qu’il n’y a aucune aberration scientifique et technique, etc.

En bref : Moi qui ne suis pas un fan d’un certain genre de Seampunk qui a perdu à mes yeux toute crédibilité à force de vouloir absolument n’utiliser que la vapeur, même pour faire fonctionner un réveil-matin, j’ai été emballé par l’approche qu’en fait Olivier Gechter. Et j’en redemande. Encore !! Enfin, pas trop non plus. J’ai plein d’autres choses à lire.

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