Accueil > Mes auteurs favoris > Robert Bloch (1917 — 1994) > La boite à maléfices de Robert Bloch

La boite à maléfices de Robert Bloch

vendredi 10 août 2018, par Denis Blaizot

La boite à maléfices de Robert Bloch
Casterman — 1981

Illustration de Jean-Pierre SÉNAMAUD
CASTERMAN , coll. Autres temps, autres mondes - Anthologies n° (31)
Dépôt légal : janvier 1981 1981
234 pages
ISBN : 2-203-22632-3

Quatrième de couverture :

Célèbre comme auteur du roman dont Alfred Hitchcock a tiré Psychose, un des films les plus impressionnants du maître du suspense, Robert Bloch Robert Bloch Cet écrivain mérite sans conteste une page parmi mes auteurs préférés, mais le nombre de titres que j’ai eu le plaisir de lire est insuffisant pour cela.

Donc, en attendant d’enrichir ma bibliothèque de quelques autres titres, je me contenterai d’un mot clé pour vous faciliter la navigation d’une page à l’autre le concernant.
est resté jusqu’à ces dernières années un auteur relativement méconnu, du moins dans notre pays.

Dans le domaine du récit de terreur, que celle-ci emprunte les voies du fantastique, de la science-fiction ou du réalisme « policier », Robert Bloch Robert Bloch Cet écrivain mérite sans conteste une page parmi mes auteurs préférés, mais le nombre de titres que j’ai eu le plaisir de lire est insuffisant pour cela.

Donc, en attendant d’enrichir ma bibliothèque de quelques autres titres, je me contenterai d’un mot clé pour vous faciliter la navigation d’une page à l’autre le concernant.
est pourtant quelqu’un d’aussi important que Bradbury, Sturgeon ou Matheson. Plus important, peut-être, dans la mesure où la vitalité qui l’anime depuis plus de quarante prolifiques années — car il a commencé à publier très jeune — fait de lui une figure dominante du fantastique moderne en même temps que décisive de son évolution. On lui doit notamment d’avoir largement contribué à le dégager de l’écrasante influence de Lovecraft — qu’il a d’abord subie comme beaucoup d’autres jeunes écrivains des années trente. Avec Bloch, la terreur ne vient plus de l’extérieur, mais de l’intérieur, des maladies de l’esprit et des monstres ou aberrations qu’elles engendrent ; le décor « gothique » cède le pas à l’univers du quotidien ; la réalité qui est la nôtre devient le territoire privilégié de l’inquiétude par la grâce d’une imagination où l’ingéniosité le dispute à l’humour. Rassembler des récits typiquement « blochiens », qu’ils relèvent du fantastique, de l’insolite ou de la SF, tel est le principe qui a présidé à la composition de cette anthologie, hommage partiel mais significatif à une œuvre de nouvelles rigoureusement exemplaire.

Sommaire  :

  1. Préface de Jacques Chambon
  2. Monsieur Steinway (Mr. Steinway)
  3. Console-moi, mon robot (Comfort me, my Robot)
  4. Maudit sois-tu, docteur Fell (I Do not Love Thee, Dr. Fell)
  5. On se trompe peut-être (You Could Be Wrong)
  6. J’embrasse ton ombre... (I kiss your shadow)
  7. Eve au pays des merveilles (All on a golden afternoon)
  8. La Belle endormie (Sleeping beauty / The sleeping redheads)
  9. Le Coin des gorges chaudes (The Gloating Place)
  10. Le Monde de l’écran (The movie people)
  11. Chez le dingue (The Funny Farm)
  12. Dans les siècles des siècles, ainsi soit-il (Forever and Amen)
  13. La Maladie des entêtés (A Case of the Stubborns)

Mon avis : Voilà ce que c’est, que de faire trainer une lecture sur plus de six mois. Je vais du mal à donner mon avis sur chacune des nouvelles de ce recueil. Mais je me souviens que j’ai été plutôt déçu par certains textes et enthousiasmé par d’autres.

  1. Monsieur Steinway est une très classique histoire de machine qui acquière une conscience, ou du moins un esprit, et qui est amenée par les circonstances à devenir mauvais et assassin. Je l’ai trouvée bonne, sans plus.
  2. Console-moi, mon robot ou comment l’usage des doubles robotiques amène la confusion sur qui est qui. Et tel est tué qui croyait ne pas l’être. Quelque chose m’a gêné dans la narration sans que je puisse vraiment dire quoi.
  3. Maudit sois-tu, docteur Fell, toi qui, bien qu’immatériel, arrive à prendre le contrôle des corps des autres jusqu’à les en chasser... Très bonne idée, mais il lui manque un petit quelque chose pour en faire une grande nouvelle.
  4. On se trompe peut-être traite des apparences, de la réalité virtuelle. Son idée a été exploitée de nombreuses fois dans la littérature comme au cinéma. LE cas le plus connu étant sans doute Matrix.
  5. J’embrasse ton ombre... Ou l’amour d’une femme va au-delà de sa mort. La faisant devenir une ombre qui revient hanter (au début pour le meilleur) la vie de son fiancé. Mais ce ne serait pas une nouvelle de Robert Bloch Robert Bloch Cet écrivain mérite sans conteste une page parmi mes auteurs préférés, mais le nombre de titres que j’ai eu le plaisir de lire est insuffisant pour cela.

    Donc, en attendant d’enrichir ma bibliothèque de quelques autres titres, je me contenterai d’un mot clé pour vous faciliter la navigation d’une page à l’autre le concernant.
    si ça ne déraper pas dans le glauque, le sombre ou l’horreur.
  6. Eve au pays des merveilles ou comment l’usage d’une drogue permet de passer dans le monde imaginaire de votre choix.
  7. La Belle endormie. Ah ! Ça, c’est une grande nouvelle fantastique comme je les aime. Et rien que sa présence dans ce recueil justifie l’achat et la lecture de l’ensemble. Une Nouvelle-Orléans digne des ambiances étranges des meilleurs contes de Jean Ray Jean Ray Raymond Marie de Kremer, principalement connu par ces deux pseudonymes, est un auteur très prolifique. Il aurait rédigeait près de 15000 textes sous une trentaine de pseudo. Aussi cette page n’a aucune prétention à l’exhaustivité. Simplement, permettre de trouver facilement dans quel recueil l’une ou l’autre de ces nouvelles a été publiée en français sous les noms de John Flanders ou de Jean Ray. .
  8. Le Coin des gorges chaudes Fait partie du meilleur Robert Bloch Robert Bloch Cet écrivain mérite sans conteste une page parmi mes auteurs préférés, mais le nombre de titres que j’ai eu le plaisir de lire est insuffisant pour cela.

    Donc, en attendant d’enrichir ma bibliothèque de quelques autres titres, je me contenterai d’un mot clé pour vous faciliter la navigation d’une page à l’autre le concernant.
    . Une gamine mal dans sa peau qui pour être enfin remarquée devient assassin... provoque l’éveil d’un psychopathe qui fini par la tuer. Très bon. Un peu lent peut-être.
  9. Le Monde de l’écran Ou comment certaines personnes, en mourant, peuvent se réincarner dans les œuvres cinématographies en passant à leur guise d’un film à l’autre. Leur seule vraie difficulté : ne pas se faire remarquer.
  10. Chez le dingue. Ou comment une passion dévorante pour la BD peut, à défaut de vous sauver, provoquer la mort de votre assassin. Très bon texte.
  11. Dans les siècles des siècles, ainsi soit-il est, à mon avis, ratée et n’a pas sa place dans ce recueil. Elle relève en effet, tout simplement de la SF. Elle n’est pas mauvaise mais ne m’a pas emballé.
  12. La Maladie des entêtés se déroule au fin fond de la campagne pauvre américaine. La narration, les dialogues lui donnent un petit côté humoristique à la Fredric Borwn ou à la Charles Williams (comme il l’a si bien rendu dans Fantasia chez les ploucs ou Aux urnes les ploucs). J’ai aimé le ton de cette nouvelle, impatient de découvrir comment ils allaient bien pouvoir faire comprendre à Gran’pa qu’il était bel et bien mort.

en bref : Si toutes les nouvelles ne m’ont pas convaincues, la plupart m’a plu et je vais continuer à recherche des vieux volumes de Robert Bloch Robert Bloch Cet écrivain mérite sans conteste une page parmi mes auteurs préférés, mais le nombre de titres que j’ai eu le plaisir de lire est insuffisant pour cela.

Donc, en attendant d’enrichir ma bibliothèque de quelques autres titres, je me contenterai d’un mot clé pour vous faciliter la navigation d’une page à l’autre le concernant.
. De votre côté, n’hésitez pas à lire ce recueil ; il vaut le temps que vous lui consacrerez.

Retrouvez la fiche du livre et d’autres chroniques sur Livraddict


Retrouvez la fiche du livre et d’autres chroniques sur Babelio