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E. G. Scott : Pour le pire

samedi 15 février 2020, par Denis Blaizot

Auteur : E. G. Scott

Titre français : Pour le pire

Titre original : Woman inside (2019 2019 )

Éditeur : Pygmalion

Année de parution : 2020 2020

ISBN :9782756428987

Quatrième de couverture :

Le couple que forment Paul et Rebecca ne reposerait-il que sur des illusions ? Lorsque deux policiers sonnent à leur porte un matin, à la recherche d’une femme disparue, Rebecca est loin de se douter que ce sera l’événement le moins dramatique de sa journée. Car son mari cache quelque chose. Et plus elle creuse, pire semble être l’objectif de celui qui partage sa vie depuis vingt ans. Alors que les mensonges de Paul se multiplient, confiance et fidélité semblent ne plus être que de lointains souvenirs et sa femme sombre dans la paranoïa.
Progressivement, le couple se retrouve piégé dans une spirale infernale... au risque de tout détruire.

Mon avis : Pourquoi j’ai lu ce lire ? Parce qu’on me l’a proposé en SP et qu’il était clairement affiché « thiller ». Bon ce que je n’avais pas remarqué, c’est le mot « psychologique » écrit en petits caractères à la ligne du dessous... à l’encre blanche :-)

Bref. J’ai bien les thrillers mais pas les romans psychologiques. Et celui-là tient plus du deuxième genre que du premier.

Il faut ce les coltiner, les barjos. On est loin des personnages barrés des « confessions d’un barjo » de Philip K. Dick ( également publié sous le titre de « portrait de l’artiste en jeune fou »). Par ce que là pour être du lourd c’est du lourd... mais pas non plus du lourd à la Stephen King.

Une héroïne qui prend dans sa journée plus de médoc. que la pharmacie d’un grand hôpital. Un héros (son mari) qui a tout du looser tombeur de ces dames. Deux flics sortis d’une mauvaise série TV. Et deux trois personnages secondaires, donc les victimes, auxquels vous vient très vite l’envie de filer des baffes. Ça aurait pu me plaire, d’autant que plus que les points de vue s’alternent rapidement... mais on s’enlise très vite dans le psychodrame.

En bref : Ce qui sauve ce bouquin ? une belle écriture à quatre mains très réussie et qui fait que bien des lecteurs y trouveront leur compte, mais pas moi. Je passerai mon tour la prochaine fois.

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