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Stefan Wul : Piège sur Zarkass

mercredi 24 mars 2021, par Denis Blaizot

Auteur : Stefan Wul Stefan Wul Stefan Wul est le pseudonyme de Pierre Pairault (1922 - 2003).
Déjà tenté par l’écriture pendant ses années de lycée, il suit les conseils de son père et devient Chirurgien-dentiste. Mais dans les années 50, le démon de la littérature le reprend. Et c’est une remarque de sa femme — a-t-il dit dans un entretien — qui l’oriente vers la SF.

Titre français : Piège sur Zarkass

Éditeur : POCKET

192 pages

Année de parution : 20/06/1977 1977

ISBN : 9782266003834

Quatrième de couverture :

Zarkass : une planète tropicale, lointain protectorat de la terre, habitée par une race antique dont la civilisation évoque à la fois l’Egypte des Pharaons, l’Afrique noire au temps de Stanley et la République Hawaïenne des « tontons macoutes ». Deux terriens sont partis l’explorer. L’expédition qu’ils dirigent, sous prétexte de recherche géologique est en réalité une mission d’espionnage dont l’objectif est de favoriser la consolidation du protectorat terrien sur Zarkass.

Une fois parvenus dans la capitale des Zarkassiens, Laurent et Darcel parviendront-ils à endormir les soupçons de la police locale et à déjouer sa vigilance ?

Car il ne suffit pas d’entrer dans la peau d’un autre pour passer inaperçu parmi les indigènes. Encore faut-il pouvoir en sortir avant que se referme le Piège sur Zarkass...

Mon avis : Je ne vais pas faire une critique longue comme un jour sans pain d’un roman de moins de 200 pages. Mais je ne vais pas, comme certains, pleurer sur une soi-disant superficialité des descriptions. Si ! On peut, en moins de 200 pages, décrire une civilisation totalement originale. Mais le format cours empêche l’auteur de délayer des insanités immangeables sous prétexte de faire de la page... ok ! J’arrête.

Alors ! ce roman ? J’ai bien aimé. C’est vrai qu’il est un peu court. Mais les descriptions définissent bien le contexte. La culture extraterrestre est intéressante et pourrait être développée... mais pour raconter quoi ? La culture terrienne est au finale plus intéressante. En effet, roman des années 60’, il décrit bien la culture colonialiste encore ancrée dans la société européenne. Des agents secrets d’un protectorat qui se comportent en colons insupportables. Une autre civilisation qui tente de prendre la place... On pourrait se croire en train de lire l’histoire d’un protectorat tel celui du Maroc, avec les chamailleries entre la France et l’Allemagne. Mais en parallèle, un héros digne des grands romans d’aventure... dommage que la fin soit un peu trop rapide.

En bref : un bon roman de science-fiction à destination de la jeunesse. Car c’est, à mon avis, comme ça qu’il faut le prendre : un roman jeunesse publié, pourquoi pas, dans une collection ressemblant à la bibliothèque verte.

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