Accueil > Mes auteurs favoris > Fernand Hue (1846 — 1895)

Fernand Hue (1846 — 1895)

vendredi 8 novembre 2013, par Denis Blaizot

Voici une bibliographie partielle des éditions françaises des œuvres de Fernand Hue. J’ai découvert cet écrivain par hasard avec son roman Autour du monde en pousse-pousse, voyage d’un ressuscité, visite de l’exposition universelle de 1889 1889 . Et doucement, ma bibliothèque s’est enrichie de plusieurs de ses volumes.


Fernand Hue a d’abord été brigadier au 1er régiment des chasseurs d’Afrique avant de se faire connaitre en tant qu’écrivain. On lui doit plusieurs romans d’aventures, des livres de vulgarisation scientifique, une histoire du 1er régiment des chasseurs d’Afrique et de nombreuses nouvelles pour enfants. Ses œuvres ont été publiées indifféremment sous les noms de Fernand Hue, Jacques Feyrol et Paul Blaise. Il a été membre de l’Association des Journalistes Parisiens.

Il a également été rédacteur en chef de La petite revue

Feuilletons

  • Le sous-marin « 127 », publié en 43 épisodes dans l’hebdomadaire La croix du marin du 10 décembre 1905 1905 au 21 octobre 1906 1906
  • La fille du soldat
    Long roman d’abord publié en 212 fascicules illustrées à 10c puis en deux gros volumes.

    • Prologue
    • 1re partie : La fiancée du capitaine
    • 2e partie : La vengeance de la veuve
    • 3e partie : Le martyre d’une mère
    • 4e partie : La revanche du Turco

 Romans et nouvelles pour la jeunesse

Les malheurs de Ninette (Société Française d’Imprimerie et de Librairie. Ill. Gil Baer)

La dot d’Adèle (Société Française d’Imprimerie et de Librairie. Ill. Gil Baer)

  • La dot d’Adèle
  • Jeanne Blanche-Tête
  • L’âne du père Loriot
  • Tante Ursule

Les contes de la plage (Alcide Picard - 1910 1910 pour la dix-septième édition)

  • L’acadienne
  • Le général Cabieu
  • Le mariage du père Lecornec
  • Pierre le Sombre
  • Sauver ou périr
  • Crevette
  • La dame de Courseulles

Les françaises en 1870 1870 (Lecène et Oudin)

  • Le fiancé de la Claudine
  • La femme du Bavarois
  • Pauvre mère

Méconnue (Société Française d’Imprimerie et de Librairie. Ill. Gil Baer)

  • Méconnue
  • L’épreuve de Léonie
  • L’âne du père Loriot
  • Tante Ursule

Femmes de France

  • Le fiancé de la Claudine
  • La femme du Bavarois
  • Pauvre mère
  • Le combat des Aydes, souvenirs d’un soldat
  • Jeanne Blanche-Tête
  • Pour la patrie
  • Le forgeron de Courcelles

 Romans d’aventure

 Science et Géographie

Les volumes suivants sont à classer. Je ne les ai pas trouvés à télécharger sur Internet, ni eus entre les mains.

  • Guérin Spranger et Cie, Société Française d’Imprimerie et de Librairie
  • Les Préventions de Suzanne
  • Marthe Bresson, H. Lecène et H. Oudin
  • La Petite Mionnette
  • Le dévouement de Marthe
  • Yvonne de Boishardi (Librairie d’Education Nationale, Paris, 1904)

Œuvres Posthumes
La faute d’un jour (Publié en feuilleton dans Le Petit Parisien durant le second semestre 1895 1895 )

Pseudonymes :


[1Le capitaine frappe d’abord, grand roman historique, illustrations de George Roux, H. Lecène et H. Oudin, 1894

En quelques mots, voici le sujet du Capitaine Frappe d’abord. Le comte de Fontenailles, partant pour l’émigration, est assassiné par Jean Aubert, un marin d’Arromanches. Jean Aubert s’empare de la fortune de l’émigré, contenue dans une valise, et élève en vrai loup de mer, surtout en vrai sans-culotte, le jeune fils du comte, qu’il a épargné. Le fils aîné, revenu avec sa mère, sous le Consulat, conspire contre Bonaparte, et réussit même à l’enlever ; mais son frère, devenu, par la mort de Jean Aubert, capitaine de la Couleuvre, sur laquelle on devait emmener le prisonnier en Angleterre, le délivre et sauve plus tard les conspirateurs des griffes du Premier Consul. Toutes les belles qualités, surtout l’amour de la patrie, se trouvent chez le sans-culotte ; le royaliste n’a que des impatiences et des défauts. C’est assez dire qu’il y a ici un parti pris de dénigrement que nous ne nous attendions pas à rencontrer sous la plume de M. Fernand Hue, pas plus qu’une admiration sans bornes pour Bonaparte. Le drame est bien conçu, les phases en sont palpitantes, les accessoires historiques admirablement étudiés et rendus, notamment le rôle et l’action de la police triple et quadruple de Fouché et du gouvernement ; mais les personnages sont faussés. Si M. Fernand Hue avait respecté la légende qui lui a servi en grande partie de modèle, il ne serait pas tombé dans un aussi grave défaut ; il aurait été vrai et vraisemblable. Mais peut-être lui a-t-on demandé de plier son histoire à l’éloge de la Révolution d’abord, et de Napoléon ensuite. Une des gravures, celle qui est reproduite sur la couverture, et qui représente Jean Aubert attendant le comte au bas des falaises d’Arromanches, mérite une mention spéciale.