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Thomas Owen : Cérémonial nocturne et autres contes insolites

dimanche 3 novembre 2013, par Denis Blaizot

Marabout — 1966

Quatrième de couverture :

Owen arrive en pente douce à la peur, il prend le lecteur par le bras pour une promenade innocente, dans l’intention perverse de lui fausser compagnie une fois face à l’épouvante. Dans ces contes des images troubles, enfouies dans le subconscient et l’inconscient, remontant à la surface en bulles de gaz délétère, en frissons qui hérissent la peau. Si l’humour transparaît, c’est l’humour le plus noir, celui auquel on tente vainement d’échapper, débouchant dans les replis les plus inavouables de l’âme humaine.

Ce recueil contient :

  • Cérémonial nocturne
  • Wohin am Abend
  • Mutation
  • La Fille de la pluie
  • Elna 1940 1940
  • Le Chasseur
  • Les Lectures dangereuses
  • La Passagère
  • La Soirée du baron Swenbeck
  • Un beau petit garçon
  • Le Grand amour de Madame Grimmer
  • Le Petit fantôme
  • Au cimetière de Bernkastel
  • La Dame de Saint-Pétersbourg
  • Bagatelles douces
  • La Tentation de Saint Antoine
  • Étranger à Tabiano

Mon avis : J’avais tenté la lecture, il y a de nombreuses années, de La Truie et autres histoires secrètes. Ça avait été un échec.

En effet, je n’avais pas réussi à me résoudre à lire plus de quelques nouvelles (environ 20% du recueil). J’ai eu récemment l’opportunité d’acheter à petit prix cet autre recueil. J’ai voulu réessayé cet écrivain belge dont Jean Ray disait beaucoup de bien. Je ne pouvais imaginer qu’un de mes auteurs fantastiques préférés puisse faire l’éloge d’un écrivain de fantastique que je n’apprécierai pas. Eh bien, si ! Je n’aime pas ce que fait Thomas Owen. Son écriture est soignée, bien que vieillissante ; les histoires sont bien racontées ; mais je n’y ai pris aucun plaisir sauf pour Le Chasseur. Cette petite histoire de vampire vaut le détour.

Malheureusement je n’ai pas accroché au reste de ce bouquin, au point de n’avoir que survolé, je dois l’avouer à ma grande honte, la dernière. Étranger à Tabiano m’a donné l’impression d’un amoncellement de scène sans véritable lien entre elles. J’ai finalement craqué et picoré ce texte de 87 pages (soit, environ, 31% du volume). Donc, maintenant, l’affaire est faite : il est inutile que je m’intéresse plus avant à l’œuvre de Owen.

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