Auteur : Fredric Brown Fredric Brown

Titre français : Drôle de sabbat
Autre titre français : La nuit du Jabberwock
Titre original : Night of the Jabberwock (1951 1951 )
Éditeur : DITIS (Coll. Détective*club Détective*Club collection de romans policiers créée à la fin des années 1940. N°41)
Année de parution : 1951 1951
ISBN : —
Quatrième de couverture :
Ce livre constamment réédité est l’un des plus célèbres de Fredric Brown Fredric Brown , un parfait condensé de son univers, à la frontière entre polar, fantastique et humour. La nuit du Jabberwock est un chef-d’œuvre de la littérature, un roman total, un trésor de bibliothèque à côté duquel on ne peut passer.
Mon avis : J’ai découvert Fredric Brown Fredric Brown au début des années 80 avec un volume des défuntes édition NéO. Lequel ? Aucune idée ! Mais je sais qu’à partir de ce moment-là, je n’ai eu de cesse de lire tout Fredric Brown Fredric Brown . Polar, SF. Du fantastique ? Il en a fait aussi. Car doit-on vraiment considérer le roman Martians Go Home ! comme de pure SF ?
Bref. J’ai lu La nuit du Jabberwock dans une édition J’ai Lu achetée d’occasion à la fin des années 80. Il y a plus de trente ans, quoi ! Le trouver il y a peu dans sa première édition française m’a donné envie de le relire et de le redécouvrir. Il est génial.
N’en déplaise à certains, il n’y a rien de fantastique dans ce roman policier bien tordu. Bien sûr, l’un des protagonistes disparaît, et comme joue le rôle d’un personnage inspiré des œuvres de Lewis Carroll, il est tentant de considérer l’existence d’une touche de fantastique. Mais le narrateur, héros de cette aventure meurtrière, n’épilogue pas sur les tenant et aboutissant de l’enquête de police qui suit cette nuit mouvementée. Ha ! s’il pouvait ce passé quelque chose dans la nuit de jeudi à vendredi ! Et le jour où il se passe enfin quelque chose, notre héros est à deux doigts de le regretter.
Et le héros justement ! Un journaliste, alcoolique, passionné des œuvres de Lewis Carroll et des échecs. Son côté alcoolique est peut-être un chouia excessif. Je n’ai pas compté combien de verres de Whisky il est sensé s’enfiler en une nuit, mais le total ne doit pas être loin des deux bouteilles. Si si ! Deux bouteilles. C’est un personnage de roman, ce n’est pas grave. Et malgré la quantité de whisky ingurgité il est encore capable de conduire, se battre et surtout réfléchir.
Un mystère
Un mystère
Collection de romans policiers en format poche reconnaissables par leur logo.
Créée à la fin des années 40, elle a perduré jusqu’à la fin des années 60 avant de changer de présentation puis de disparaître. De grands nom du roman policier ont eu le plaisir devoir une partie de leur œuvre publiée dans cette collection.
subsiste : pourquoi la première édition porte-t-elle le titre de Drôle de sabbat ?
En bref : Un grand roman policier avec une bonne dose d’humour. Mais attention, ce n’est pas non plus la franche rigolade. à lire absolument. Et je le relirai.