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Olivier Bleys : Canisse

vendredi 19 août 2022, par Denis Blaizot

Auteur : Olivier Bleys

Titre français : Canisse

Éditeur : Folio SF

Année de parution : 2010 2010

ISBN : 2070396738

Quatrième de couverture :

D’un bout à l’autre de l’univers, les vaillants gardes-pêche de l’Unité livrent une guerre sans merci aux braconniers pilleurs d’océans. Xhan était l’un des meilleurs. Mais le voici mis d’office à la retraite, et sa vie perd tout son sens... Un jour, pourtant, un inconnu lui parle d’un poisson non répertorié, d’une taille dépassant toutes les créatures connues ou même imaginables, vivant sur une planète sauvage qui ne figure sur aucune carte : Canisse. Xhan ressent un appel mystérieux vers cet animal que personne – ou presque – n’a jamais approché. Il part aussitôt à sa recherche. Mais gare : les braconniers eux aussi sont en chasse...

Mon avis : J’ai découvert par hasard ce roman de planet-opera. J’aurais bien pu passer à côté puisque la science-fiction n’est pas le domaine habituel de cet écrivain. Et justement ! Tout le monde n’est pas fait pour écrire de la SF.

Pendant ma lecture des premières dizaines de pages, j’ai été plutôt agréablement surpris. Le contexte est original. Mais arrivé à peu près au quart du roman, je tombe sur ça :

Ramorine se transforme alors en un piège mortel ! Un caillou jeté dans cette soupe chimique se dissoudrait avant d’atteindre le fond... Et il y a des iles sur cet océan d’acide ? C’est louche. Et ça continue comme ça persque jusqu’à la fin. On alterne des choses intéressantes entrecoupées d’inepties. J’entends par là qu’il y a au fil du roman des choses invraisemblables concernant l’écologie de la planète, mais pas que. Les protagonistes partent à la recherche d’un animal marin qui s’avère mesurer 150km de long. Un groupe de « touristes » à bord d’un vaisseau le découvre, l’observe sous toutes les coutures... se qui n’est pas des plus aisées avec un animal de cette taille. Mais ils sont rejoints par des braconniers qui s’attaquent à cette créature. Jusque-là, passe encore. Mais, alors qu’ils viennent tous de la même direction, ils se retrouvent à encercler les touristes qui sont pris au piège parmi les câbles des harpons... Hein ? Quoi ? D’un côté les touristes, de l’autre côté les braconniers. Et les voilà tous empétrés ? N’importe quoi ! Mais ce n’est pas le pire.

Bref. Premier quart, j’étais enthousiaste. Deuxiéme quart, J’ai maugréé contre toutes les invraisemblances du contexte.Troisième quart, j’en ai pris mon parti en me disant que je retrouvais les fantaisies de certains romans de Brussolo. Fin du roman... elle est un peu trop baclée et sans véritable lien avec tout ce qui précéde.

En bref : C’est le seul roman SF de cet écrivain et il peut continuer comme ça. S’il en écrit d’autres, je ne ferai pas partie de ses lecteurs

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