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Jean Ray : Cric-Croc, le mort en habit

samedi 20 août 2022, par Denis Blaizot

Auteur : Jean Ray Jean Ray Raymond Marie de Kremer, principalement connu par ces deux pseudonymes, est un auteur très prolifique. Il aurait rédigeait près de 15000 textes sous une trentaine de pseudo. Aussi cette page n’a aucune prétention à l’exhaustivité. Simplement, permettre de trouver facilement dans quel recueil l’une ou l’autre de ces nouvelles a été publiée en français sous les noms de John Flanders ou de Jean Ray.

Titre français : Cric-Croc, le mort en habit

Éditeur : Le cri

Année de parution : 2009 2009

ISBN : n/a

Quatrième de couverture :

Cric-Croc, un bandit à tête de mort et en redingote, terrorise Londres. Il vient notamment d’enlever sur scène la ravissante actrice Gladys Faires, alors qu’elle répétait la dernière pièce du populaire dramaturge Périclès Holdon. Pendant ce temps, une bande de truands, versés dans la traite des blanches (de préférence des jolies comédiennes) dans les bas quartiers de Londres, sont éliminés un à un par un justicier fantôme. Le célèbre Harry Dickson pourra-t-il venir en aide à Scotland Yard pour dénouer les liens qui unissent ces deux affaires ?

Mon avis : C’est par hasard que j’ai découvert ce fascicule chez mon bouquiniste. Mais ce n’est pas un simple volume de la série éditée par Le Cri à partir de 2007 2007 . Non. C’est un fascicule offert en 2009 2009 pour faire la promotion de la police belge et de sa campagne de recrutement du moment. :-)

J’aurais pu me passer de cet achat puisque ma bibliothèque contient la série complète des 16 volumes édités par Marabout Marabout à la fin des années 60. Et Cric-Croc, le mort en habit fait partie du premier volume. Mais ces vieux livres de poche sont assez fragiles. Ce nouvel achat était donc l’occasion de relire cette aventure de Harry Dickson sans mettre en péril le tome 1 de l’intégrale Marabout Marabout .

Cela vous surprend-il si, après vous avoir dit que je n’avait pas relu cette histoire depuis son achat au milieu des années 80 (la série complète pour 400 fr chez un bouquiniste de Caen), je vous affirme que cette nouvelle est une très belle découverte. Hé oui ! Je l’ai complètement oubliée.

Je dois dire que, si vous comptez sur Harry Dickson pour être présent à chaque coin de page, vous allez être déçu. En effet, si c’est bien lui qui explique les tenants et les aboutissants de cette affaire de traite d’êtres humains, on a plus souvent affaire aux autres protagonistes. En effet, cette affaire policière est à double face. Dickson s’intéresse à l’une des faces, et l’auteur nous raconte l’histoire depuis l’autre. Bon moyen de nous donner les informations manquantes sans donner l’impression d’une résolution incompréhensible tout en maintenant l’attention du lecteur jusqu’au bout. Pourquoi j’écris cela ? Parce que j’ai remembrance(si si ! Il est dans le dico. Alors pour une fois que je peux le caser !) d’une nouvelle ou d’un roman où l’auteur nous entraîne dans une aventure des plus complexes, sans un brin d’explication, jusqu’au moment où le héros arrive et s’écrie : « Comment ? vous n’avez pas deviner ? Attendez ! Je vous explique. » Et ça, je déteste.

En bref : Je vais replonger dans la lectures de ces quelques 110 aventures de « Sherlock Holmes américain ».

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