Auteur : Jim Thompson Jim Thompson
Titre français : L’Homme de fer
Titre original : Ironside (1967 1967 )
Éditeur : Rivages (Coll. Noir)
Année de parution : 1994 1994
ISBN : 2-86930-826-4
Quatrième de couverture :
Le spectacle qu’offrait le bouge et les bruits qui l’accompagnaient étaient apparemment absorbés sans effort particulier par le tueur, avec tolérance, ce qui ne signifiait pas qu’il approuvât quoi que ce soit.
Les remugles nauséabonds, impardonnables. La musique, si peu musicale. Les clients, irrécupérables. Il comprenait la raison d’être de tels endroits. Il comprenait les habitués qui les fréquentaient - les myriades de chemins obscurs et détournés qui les avaient menés là.
Il comprenait tout cela, alors il ne condamnait rien, ni personne, pour les mêmes raisons qu’il n’aurait pas condamné un trou, ni les serpents venimeux qui y grouillaient. Tout comme dieu n’aurait pas condamné sa création..."
Quand Jim Thompson Jim Thompson écrit un roman inspiré du feuilleton TV, L’homme de fer, il s’acquitte brillamment de son engagement, mais reste fidèle à lui-même.
Son roman est sans doute la meilleure enquête de Robert Dacier, mais aussi du pur Thompson, avec ses obsessions, son humour et son style inimitable."
Mon avis : Bien sûr, je n’ai pas encore lu tous les romans et nouvelles de Jim Thompson Jim Thompson — J’en ai d’ailleurs une bonne dizaine à lire achetés récemment chez un bouquiniste — mais je peux dire que Ironside ne sera pas mon préféré.
Peut-être parce que c’est une adaptation en roman d’une série TV, je n’ai pas retrouvé le peps des romans de Thompson. On est très loin des Arnaqueurs, du Criminel ou de 1275 âmes. L’intrigue démarre lentement. Pendant les quelques dizaines de premières pages, J’avais le sentiment de n’avoir que la psychologie des personnages à me mettre sous la dent. Je pense d’ailleurs que certains lecteurs, découvrant Jim Thompson Jim Thompson avec cette lecture, pourraient laisser tomber et passer ainsi à côté d’œuvres majeures. Car si Ironside est oubliable, il serait dommage de ne pas lire Les alcooliques ou L’assassin qui est en moi pour ne citer que certains de ceux que j’ai lus.
Heureusement, quand l’intrigue démarre vraiment, ça dépote. Et on retrouve du vrai Jim Thompson Jim Thompson . Qui est le coupable, désigné tout au long du roman par Le Tueur ? Vous ne le découvrirez qu’à la toute fin. Pourtant des suspects, vous en croiserez plusieurs dans ce cours trop roman.
Un dernier reproche. Peut-être inspiré par les fins d’épisodes de la série dont je me souviens à peine : l’épilogue. On dirait la dernière page d’un album d’Astérix.
En bref : Même s’il est au fin plutôt agréable à lire, ce n’est pas celui-ci que je conseillerai à quelqu’un qui veut découvrir l"œuvre de Jim Thompson Jim Thompson .
