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James Blish : Aux hommes, les étoiles

jeudi 9 mars 2023, par Denis Blaizot

Auteur : James Blish

Titre français : Aux hommes, les étoiles

Titre original : They shall have stars (1957 1957 )

Éditeur : Denoël (Coll. Présence du futur Présence du Futur Collection de poche des éditions Denoël )

Année de parution : 1995

ISBN : 2-207-50080-2

Quatrième de couverture :

L’an 2000 2000 , vu du début des sixties. Où en sont les hommes ? Divisés en deux blocs qui se ressemblent étrangement, car aux Etats-Unis règne un système totalitaire qui n’a rien à envier à son rival soviétique. Quelques planètes ont été explorées mais, dans cette civilisation sclérosée, qui peut encore croire à l’avenir galactique de l’humanité ? Un homme pourtant garde l’espoir et se débat pour mener d’étranges expériences au milieu de la tourmente politique. Et c’est à son audace et sa tenacité que les hommes devront leur libération... et la vie éternelle.

Premier volume de la célèbre chronique des Villes nomades qui, par l’ampleur de la vision comme par la richesse des détails, s’inscrit aux côtés des plus grandes réussites du space opera telles que le cycle de Fondation d’Asimov ou L’Histoire du Futur de Heinlein.

Mon avis : L’an 2000 2000  : les voyages interplanètaires sont monnaie courante, mais pas encore le voyage interstellaire. L’humanité s’est sclérosée en deux blocs EST/OUEST résultat de la guerre froide. Voilà un contexte très ancré dans les années 50. Et ce n’est pas ça qui me choque. Quoique ! Pourquoi calquer autant le contexte politique de son époque sur une œuvre de fiction sensée se dérouler 50 ans plus tard... j’avoue, je ne suis pas fan de l’idée. Toutefois, ce n’est pas ça qui ma rebuté.

Démarrage très lent. Personnages inintéressants. Épigraphes sans intérêt. Et surtout ça :
Bien sûr Paine aurait pu continuer à regarder la réceptionniste, mais après plus d’une heure, il avait exploré jusqu’aux profondeurs les plus reculées de ce genre d’extase. La jeune personne était jolie d’une certaine manière,mais sans rien de très remarquable, même pour un homme de l’espace qui vient de rentrer. Peut-être aurait-elle fait l’affaire, toutefois, si quelqu’un lui avait arraché ses lunettes cerclées de noir — des lunettes de sorcière — et défait ce rouleau de cheveux sur la nuque. À condition que ce fût à la lueur d’une lampe à huile de baleine, au fond d’un igloo, au cours d’un blizzard battant tous les records d’endurance.

Elle est plutôt jolie ou moche comme un pou ? Faudrait savoir ! Vous comprendrez que ce passage a été la goutte d’eau qui a fait débordé le vase.

En bref : J. Blish, vainqueur par abandon ! Ce roman tue en moi l’envie de découvrir plus avant l’œuvre de cet écrivain réputé. Dommage, j’ai encore un de ses livres en réserve. Mais trouvé celui-ci dans une boite à lire. Il y retourne dès dimanche prochain.

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