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Frederik Pohl : L’Ultime fléau

jeudi 27 avril 2023, par Denis Blaizot

Auteur : Frederik Pohl

Titre français : L’Ultime fléau

Titre original : Plague of Pythons (1965 1965 )

Éditeur : Le livre de poche

Année de parution : 1978 1978

215 pages

Quatrième de couverture :

Un soir de Noël, le président des États-Unis se met à bredouiller des paroles incompréhensibles devant les caméras de la télévision, avant d’être assassiné par l’un de ses ministres.
En quelques heures le monde entier bascule dans le chaos et l’on assiste à une effroyable épidémie de meurtres, de viols, de suicides, de luxures, de délires sanguinaires...
Dans ce roman rapide et brutal, Frederik Pohl démonte les mécanismes de la volonté de puissance, joignant au suspense une réflexion désabusée sur la politique.

Mon avis : C’est le premier roman de Frederik Pohl que je lis... si je fais abstraction du diptyque cosigné avec Kornbluth : Planète à gogos et Les gogos contre-attaquent. Je découvre donc ainsi son style propre et ses idées développées sans l’influence d’un comparse. Quoi que ! Pohl a écrit ce roman 4 ans après Planète à gogos.

Dans ce court roman, changement de point de vue. Nos n’avons pas à faire à une société consumériste à l’excès, où tout est l’occasion de manipuler les masses pour leur faire acheter certains produits au détriment du bien individuel et collectif. Seuls en profitent la classe dirigeante des grandes multinationales. Non. Ici, l’histoire se déroule dans ce qui peut passer pour notre société de fin de XXe , début XXIe. C’est pas avec ça qu’on fait un roman, allez-vous dire ! Peut-être pas. Mais quand l’auteur imagine qu’une invention permettant de prendre le contrôle de corps humains à distance pour leur faire faire ce que bon leur semble... ça tourne vite au cauchemar.

Attentats, meurtres, suicides forcés, viols, tortures, etc. Qui est à la source de toutes ces exactions ? Notre héros le découvre petit à petit parce qu’il a la chance d’être pris en charge par celle qui est peut-être la moins pire, quoi que elle aussi soit sans scrupule. Arrivera-t-il à venir à bout de ce groupe de fous ? Ou succombera-t-il aux charmes de la sirène ?

En bref : Ce livre m’a plu sans pour autant me donner envie de lire d’autres œuvres de cet écrivain pourtant renommé.

P. S. : Au début du roman, l’auteur fait l’inventaire de toutes les grosses destructions qui ont marqué le début de cette ère de chaos. Et là(p. 43), erreur de traduction ? Il est question d’un gros chargement d’explosif, qui fait sauter les digues des polders hollandais et inondent... 2500 m2. Soit, à peu près — roulement de tambour — la moitié d’un terrain de foot. :-D Certains jours, j’aurai refermé le livre sans autre forme de procès. Une petite recherche et... oui. il s’agit bien d’une erreur de traduction ou de typographie. en effet, le texte original est 11:03 PM, E.S.T. : Heavily loaded munitions barges exploded near North Sea dikes of Holland ; dikes breached, 1800 square miles of reclaimed land flooded out . . soit 1800 miles carré. remis en mesures métriques : 4662km2. Là, d’accord. Grosse catastrophe !

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