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Victor Dixen : Tambours dans la nuit

dimanche 3 novembre 2013, par Denis Blaizot

Tambours dans la nuit est le prélude au roman de Victor Dixen : « ANIMALE, La Malédiction de Boucle d’or ».

Présentation de l’éditeur :
Toutes les histoires ont un côté obscur
Toutes les légendes renferment une vérité cachée…
Et si le conte le plus innocent dissimulait l’histoire d’amour la plus terrifiante ?

Mon avis : J’avais un a priori contre cet écrivain. Peut-être dû à son portrait qu’il utilise comme avatar sur les réseaux sociaux. Quoi qu’il en soit, j’ai découvert récemment son prélude à Animale, son dernier roman. La nouvelle étant diffusée gratuitement par l’éditeur aux formats PDF et EPUB, j’avais là une bonne occasion de réviser mon jugement à l’avantage ou pas de cet auteur.

Eh bien, ce sera à l’avantage. Et j’attends avec une certaine impatience l’arrivée dans ma boite aux lettres du roman.
1812 1812 , la campagne de Russie. Cette période de l’histoire n’est pas celle que je connais le mieux. Soyons honnête, une de celles que je connais le moins. Je ne pourrais donc pas évaluer l’arrière plan historique. L’histoire est simple mais bien racontée, centrée sur deux personnages clé clairement définis. Le style est plutôt agréable. Le fantastique entrevu dans ces fourgons blindés vous incite à lire la suite. J’en redemande.

Mais il faut bien critiquer un peu : Une douzaine d’hommes quittèrent les rangs et entreprirent de fouiller le village avec une précision redoutable, affûtée par tous les sacs auxquels ils s’étaient livrés jusqu’alors. En bon français dans une locution comme celle qui ouvre cette phrase, le verbe s’accorde avec le mot douzaine et non avec le mot hommes. Suit un mauvais usage du mot sac. Le lecteur attentif comprend bien que Dixen fait référence à l’expression mettre à sac. Ce sac n’est pas l’acte en lui-même mais l’objet qui permettra d’emporter le butin. Je suis un peu surpris qu’un éditeur comme Gallimard ne fasse pas corriger ce genre de bévue. Y en a-t-il d’autres dans cette nouvelle d’une cinquantaine de pages ? Peut-être. Dans ce cas, je ne les ai pas remarquées. Par contre une petite chose m’a interpellé : un sot en fer dans une étable d’un petit village russe en 1812 1812  ? Alors qu’en France à la même époque les fermiers utilisaient quasi exclusivement des sot en bois ? m’étonne. C’est un détail de l’histoire, mais ça tombe à un moment du récit crucial. Si le héros n’avait pas disposé de cet ustensile, il serait mort... et c’est embêtant dans un prélude.

En bref : j’ai pris beaucoup de plaisir à lire cette nouvelle et je m’attaquerai au roman avec enthousiasme. Ne me déçois pas mon petit Victor. Ne me déçois pas.

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