Depuis que le bon Dieu est, paraît-il, mort, les psychiatres ont pris la relève. Les gardes-fou, les Pères fouettards, c’est eux. Le paradis, c’est la Maison de Santé. Qui parfois se transforme en Enfer, quand l’un des Anges, devenu complètement dingue, assassine le Patron et ses sous-fifres les infirmiers. Alors, dans toute la Californie, c’est la chasse à l’Ange. Difficile, effrayante. D’autant plus qu’on ne sait pas qui c’est, qu’on n’a jamais vu son visage, à ce nouveau Lucifer.
Mon avis : Encore une chronique qui ne va être facile si je ne veux pas la faire trop courte. Bon, pour commencer, c’est du Robert Bloch. Donc, je ne m’attendais pas à du mauvais, même si je pense que dans la collection Série Noire il n’y a pas que du bon.
Avec ce roman, le lecteur entre de suite dans le vif du sujet. Dès les premières pages, on sait qu’on lit un thriller. Quatre morts découvert dans une maison de repos par l’épouse d’un des patients. ceux-ci ont tous (cinq) disparu. Leurs dossiers ont disparu. Seul le nom de l’un d’entre eux est connu. Ça ne va pas être une enquête facile. Aux fils des pages, l’assassin élimine les témoins gênants... non, ne comptez pas sur moi pour vous en dire plus sur l’histoire racontée par ce roman noir. Seulement qu’il y a, si j’ai bien compté, onze morts dont l’assassin. Et à propos de l’assassin, je me pose une question sur sa mort : peut-on être décapité par un hélicoptère en train d’atterrir ? La façon dont Robert Bloch raconte la scène fait peu crédible. il manque un petit quelque chose pour que j’adhère. Dommage.
En bref : Si vous aimez Robert Bloch, lisez. Si vous aimez les romans noirs pleins de morts, lisez. (A priori, ce livre est encore disponible en neuf, mais on le trouve aussi très facilement d’occasion)