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William Shakespeare : La Mort

lundi 3 janvier 2022, par Denis Blaizot

Ces quelques vers ont été extraits de la pièce « Mesure pour mesure » de William Shakespeare. Ils ont été publié dans le numéro d’octobre 1938 de Weird Tales sous le titre Death.

Oui, mais mourir, et aller on ne sait où ;
De rester couché dans le froid et de pourrir ;
Ce mouvement sensible et chaud pour devenir
une motte pétrie, et l’esprit ravi
Pour se baigner dans des flots ardents, ou pour résider
Dans une région excitante de glace épaisse ;
Pour être emprisonné dans les vents aveugles.
Et soufflé avec une violence sans repos autour
Le monde suspendu ; ou être - pire que le pire -
De ceux que la pensée incertaine et sans loi
Imaginez que vous hurlez, c’est trop horrible !
La vie mondaine la plus pénible et la plus détestée.
Que l’âge, la douleur, la pénurie et l’emprisonnement
que l’on peut poser sur la nature est un paradis
Par rapport à ce que nous craignons de la mort.

Et pour finir, une traduction datant de 1782 et signée Le tourneur