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Livia Llewellyn : Fournaise

vendredi 1er avril 2022, par Denis Blaizot

Auteur : Livia Llewellyn

Titre français : Fournaise

Éditeur : Dyspotia

Année de parution : 2021 2021

ISBN : 979-10-91146-45-6

Ce recueil est une sélection de nouvelle extraite du recueil original Furnace.
Seule Fournaise avait déjà bénéficié d’une traduction publiée dans Le visage vert n°27
Sommaire :

  • Panopticon
  • Stabilimentum
  • Guêpe et Serpent
  • Cinereous
  • À toi le droit de commencer
  • Le Seigneur de la chasse
  • C’est plus agréable quand on mord
  • Allochthon
  • Fournaise
  • Les mystères
  • Dernier été dans la pureté et la lumière
  • Et l’amour n’aura point d’empire

Mon avis : Il y a un moment que je voulais découvrir l’œuvre de Livia Llewellyn. Et j’avais, pour ce faire, téléchargé — d’une façon des plus légale — une copie de Fournaise. Mais je ne suis vraiment pas fan de la lecture sur écran et j’ai toujours trouvé mieux à faire. Alors, quand s’est présentée l’occasion d’avoir en main une copie papier... Habituellement, quand je commence ma lecture dans cet état d’esprit, le livre part d’office avec une bonne note qui diminue au fil de mes déconvenues.

Là, je pense que c’est la première fois qu’un livre — un recueil de nouvelles qui plus est — passe de 5/5 à 0 en moins de 50 pages.

Ce n’est pas le style qui est en cause. Ni vraiment la narration. Mais bien plutôt ce qu’elles racontent et la façon de le raconter.

Avec Panopticon, la note était restée assez élevée malgré : 1° Une narration à la deuxième personne du singulier ; 2° Un petit côté pornographique. L’univers décrit me faisait penser à du Serge Brussolo. Et je trouvais que ça valait encore une bonne note.

Stabilimentum commençait bien et j’étais près à remonter la note à un magnifique 5. Mais la fin tourne à l’eau de boudin.

J’ai carrément abandonné Guêpe et Serpent en cours de route. Tellement j’étais peu convaincu.

J’ai un peu plus adhéré aux trois ou quatre dernières. Mais les trames sont un peu trop décousues pour réussir à m’enthousiasmer. J’espérais découvrir avec ce recueil des histoires aussi étranges que les meilleurs contes de Brussolo, Pelot, et consors. Côté étrangeté des ambiances, j’ai été servi. Il y a même un côté poétique à l’écriture qui n’est pas désagréable. Mais je le trouve gâché par des phrases alambiquées qui en perdent toute signification.

Non. Décidément je n’ai pas été convaincu par les nouvelles de Livia LLewellyn et je pense que je n’y reviendrai pas.

En bref : Ça passe ou ça casse. Si vous êtes dans un état d’esprit qui vous rend réceptif à ses histoires, à son écriture, alors ces nouvelles vous plairont sans doute beaucoup. Mais si comme moi en ce moment vous vous sentez imperméable à des trames déjantées, des récits déstructurés, des phraséologies alambiquées sous prétexte de donner un peu de poésie au récit, alors passez votre chemin. Ça vaudra mieux.

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