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Robert Bloch et Ray Bradbury : Aux portes de l’épouvante

dimanche 3 novembre 2013, par Denis Blaizot

Titre original : Bloch and Bradbury
Édition originale : 1969
Anthologiste : Kurt Singer
Édition Marabout Marabout  : 1970 1970
Traducteur : Gérard Halleux

Contenu de ce recueil :
Ray Bradbury

Robert Bloch Robert Bloch Cet écrivain mérite sans conteste une page parmi mes auteurs préférés, mais le nombre de titres que j’ai eu le plaisir de lire est insuffisant pour cela.

Donc, en attendant d’enrichir ma bibliothèque de quelques autres titres, je me contenterai d’un mot clé pour vous faciliter la navigation d’une page à l’autre le concernant.

  • L’Ombre du clocher (The Shadow from the Steeple - 1950 1950 )
  • La Grimace de la goule (The Grinning Ghoul - 1936 1936 )
  • Petites créatures de l’horreur (Mannikins of horror - 1939 1939 )
  • La Sentence druidique (The druidic doom - 1936 1936 )
  • Une question de cérémonial (A question of etiquette - 1942)
  • L’Homme qui criait au Loup (The man who cried wolf - 1945 1945 )

Mon avis : L’Ombre du clocher est dans le plus pur style lovecraftien. Je veux pas dire par là qu’il est possible de prendre cette nouvelle de Robert Bloch Robert Bloch Cet écrivain mérite sans conteste une page parmi mes auteurs préférés, mais le nombre de titres que j’ai eu le plaisir de lire est insuffisant pour cela.

Donc, en attendant d’enrichir ma bibliothèque de quelques autres titres, je me contenterai d’un mot clé pour vous faciliter la navigation d’une page à l’autre le concernant.
pour un texte signé H.P. Lovecraft. Il y a trop longtemps que j’ai lu ce grand écrivain du fantastique pour établir une comparaison de style. Simplement que l’intrigue, la narration, la façons de décrire les personnages sont parfaitement adaptées à cette histoire de grand ancien. C’est la première nouvelle du recueil. Espérons qu’elle présage bien du plaisir que je prendrais à lire l’ensemble.

Avec Les Espions, Ray Bradbury aborde le problème des obsessions. Pendant les premières pages de cette nouvelle, le lecteur devine le fantastique sans qu’il soit clairement établi. Peut-être ne s’agit-il que d’une histoire de psychose qui tourne mal, sans monstre. Mais si. Ils sont bien là, mais toute question est de savoir reconnaitre ses ennemis...

La Grimace de la goule Reprends un des thèmes cher à Lovecraft et aux autres auteurs de son école : Les goules. Comme dans la première nouvelle de recueil, Bloch sait nous amener au point ultime par petites touches,, comme le pêcheur qui appâte doucement sa proie jusqu’au point de non retour où elle ne pourra plus se libérer de son emprise.

Petites créatures de l’horreur reprends le thème du golem. Mais là, il n’est pas de taille humaine, au contraire. Leur créateur en garde le contrôle, et ça fini mal.

Rêve de fièvre a des points communs avec Les Espions. Là aussi, l’horreur nous vient des microbes. L’approche en est toute fois totalement différente.

Il me suffit pour donner le ton et le thème de La Sentence druidique d’extraire du premier paragraphe les deux phrases suivantes :
Les anciennes légendes subsistent toujours ; les pauvres et les humbles y croient encore. Et ils continueront à y croire, car il se présentera toujours des événements extraordinaires que ni la science, ni la religion ne pourront expliquer ou combattre d’une manière satisfaisante.
À mon goût, la plus réussie de cette première moitié du recueil. La lecture achevée, on ne sait toujours pas quelle est la cause des phénomènes étranges qui nous ont contés.

L’Homme mort est une très belle histoire de mort-vivant. Du moins le héros se prétent mort et tous les autres habitants de la ville lui affirme qu’il est belle et bien vivant. Mais personne n’a jamais vraiment pris la peine de vérifier. Voilà un petit texte très réussi, tout en subtilité.

Une question de cérémonial, ou comment un individu quelconque peut se retrouver piégé dans le corps d’une sorcière vieille de 407 ans. Le texte le moins intéressant du recueil.

La plus noire des nouvelles de Ray Bradbury, Le manipulateur nous conte la fin sinistre d’un entrepreneur de pompes funèbres foncièrement mauvais. Très calme au début, elle nous fait attendre une fin tout en subtilité. Et c’est tout le contraire qui se produit.

À la lecture de L’Homme qui criait au Loup, je me pose la question de la pertinence du titre. En effet, le narrateur, qui est également le personnage principal, ne crie au loup à aucun moment. Quoiqu’il en soit, voilà une histoire de loup-garou réussie.

Pour conclure : J’ai refermé le livre. J’ai donné mon opinion sur chaque nouvelle, mais je pense qu’il est bon que je fasse un point global. Nous avons à faire à dix bonnes nouvelles fantastiques. Comme je pouvais m’y attendre, ma préférence va aux textes de Robert Bloch Robert Bloch Cet écrivain mérite sans conteste une page parmi mes auteurs préférés, mais le nombre de titres que j’ai eu le plaisir de lire est insuffisant pour cela.

Donc, en attendant d’enrichir ma bibliothèque de quelques autres titres, je me contenterai d’un mot clé pour vous faciliter la navigation d’une page à l’autre le concernant.
. Je n’ai jamais été très emballé par Ray Bradbury malgré toutes ses qualités. Je suis très heureux de l’avoir lu et je vous conseille d’en faire autant.

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