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Louis Thirion : Métrocéan 2031

lundi 1er avril 2024, par Denis Blaizot

Auteur : Louis Thirion

Titre français : Métrocéan 2031

Éditeur : Fleuve noir (Coll. Anticipation n° 590)

Année de parution : 1973 1973

ISBN : n/a

Quatrième de couverture :

« Des êtres vivants pilotant des engins inconnus fuient sous les eaux de l’Atlantique et nous sommes en possession du corps de l’un des agresseurs. Les laboratoires l’examinent. Nous pensons qu’il est d’origine terrestre, la composition de son sang semble le prouver, pourtant nous n’avons jamais rien vu de pareil... »

Mon avis : Découvert par hasard dans une boite à livres, je l’ai pris parce que c’est un Fleuve Noir Anticipation de 1973 1973 en parfait état. À ce demander s’il a été lu un jour. Mais c’est en fait une belle découverte. Bien sûr, certains me diront, qu’édité dans cette collection, ce n’est certainement pas de la grande littérature. Quoi que ! Si bon nombre des auteurs de cette collection ne sont maintenant connus que de certains amateurs, d’autres ont gardé plus de notoriété : Isaac Asimov Isaac Asimov (Paul French), Arthur C. Clarke Arthur C. Clarke Écrivain britannique né à Minehead( Somerset) le 16/12/1917 et décédé à Colombo (Sri Lanka) le 19/03/2008.
Sa solide formation scientifique lui a permis de construire un univers des plus plausibles.
, Francis Carsac Francis Carsac François Bordes est né le 30 décembre 1919 à Rives (Lot-et-Garonne). Francis Carsac, son double, est né — où plutôt s’est révélé — un soir de l’hiver 1943-44 à Belvès (Dordogne), période durant laquelle il écrit les deux premiers tiers de Sur un monde stérile.

La lecture de la guerre du feu sera à l’origine de sa double passion pour la préhistoire et la science-fiction. Cette passion pour la préhistoire le pousse à entreprendre des études de sciences naturelles et de biologie qui vont le mener à une brillante carrière scientifique. En 1952, il est nommée maître de conférences en préhistoire à la Faculté des Sciences de Bordeaux et directeur des Antiquités préhistoriques d’Aquitaine. Son laboratoire, l’Institut du Quaternaire, comptera plus de trente chercheurs permanents. Sa bibliographie scientifique comprend plus de deux cents titres de la géologie au quaternaire et de la préhistoire paléolithique.

Son œuvre de science-fiction comprend sept romans, ainsi que la traduction d’un roman de Poul Anderson.

L’intégralité de ces textes, agrémentés de préfaces de Georges Bordes (alias Georges Carsac), est publiée en deux tomes dans notre collection Volumes.
, Stefan Wul Stefan Wul Stefan Wul est le pseudonyme de Pierre Pairault (1922 - 2003).
Déjà tenté par l’écriture pendant ses années de lycée, il suit les conseils de son père et devient Chirurgien-dentiste. Mais dans les années 50, le démon de la littérature le reprend. Et c’est une remarque de sa femme — a-t-il dit dans un entretien — qui l’oriente vers la SF.
, etc.

Donc ! Louis Thirion, auteur français relativement prolifique m’était totalement inconnu. Il mérite pourtant, comme bien d’autres, d’être sorti de l’oubli. Style agréable, bonnes idées, l’essentiel pour passer un bon moment de lecture.

Et que dire de ce roman en particulier ? « Toute ressemblance avec des personnages ou des situations réels serait purement fortuite. » Pourtant le discours de l’auteur est en accord avec une actuelle lutte contre la destruction de notre environnement. Des continents pollués où il faut parcourir plusieurs milliers de kilomètres pour s’approvisionner en eau potable. Des installations industrielles robotisées. Des conflits qui se règlent à coup de bombes et d’attentats. Mais sur la Terre décrite par l’auteur, une partie de l’humanité s’est réfugiée dans des installations sous-marines grand-luxe pour y vivre dans la sérénité et le calme. Pour ceux-là, pour irait pour le mieux dans le meilleur des mondes si des mutants, totalement adaptés à la vie sous-marine, ne venaient « semer la pagaille ».

Il y a quelques belles phrases qui méritent d’être citées dont :
Les grandes catastrophes détruisent les mammouths et les géants. L’herbe et les insecte sont toujours épargnés et la vie recommence.C’est un orgueil fou de croire que l’homme pourra détruire la vie sur cette planète. Il pourra seulement se détruire lui-même...

En bref : N’hésitez pas à le lire... si vous le trouvez.

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