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Nathaniel Hawthorne : Les Mousses d’un Vieux Presbytère

lundi 4 décembre 2023, par Denis Blaizot

Auteur : Nathaniel Hawthorne

Titre français :Les Mousses d’un vieux presbytère — Suivi de Hawthorne et ses mousses par Herman Melville.

Traductions de Christian Garcin, Thierry Gillybœuf et Pierre Leyris

Titre original : Mosses from an Old Manse

Éditeur : Les Belles Lettres

Date de parution : 6 octobre 2023 2023

ISBN : 9782251454733

432 pages

Prix : 29,90 €

Quatrième de couverture :

Écrivain américain le plus célèbre de son temps et auteur, avec La Lettre écarlate, d’un des premiers grands romans américains, Nathaniel Hawthorne (1804-1864 1864 ) n’avait encore jamais vu son autre chef-d’œuvre, Les Mousses d’un vieux presbytère, intégralement traduit en français. C’est désormais chose faite. Ce recueil regroupe vingt-six nouvelles, marquées par le puritanisme de la Nouvelle-Angleterre et le poids de la faute du péché (« La Marque de Naissance »), mais aussi par le goût du fantastique (« Plumette »), celui des fables millénaristes (« La Procession de la Vie »), ou le souvenir des procès des sorcières de Salem (« Le Jeune Maître Brown »), tandis que d’autres (« Mme Crapaudbuffle ») possèdent une dimension comique, voire grotesque, qui rivalise avec certains contes d’Edgar Poe.

On y trouve aussi une vibrante célébration de la nature (« Bourgeons et Chants d’Oiseaux »), ainsi que des gens de peu et des « effacés » – « Le Vieux Marchand de Pommes », courte nouvelle à propos de laquelle Herman Melville, dans l’éloge qu’il publia des Mousses d’un vieux presbytère, et que nous proposons à la suite de cet ensemble, écrit que Hawthorne est sans doute le seul de sa génération à savoir faire preuve « d’une si profonde tendresse » et d’un « amour si omniprésent ».

Dans ces nouvelles, Nathaniel Hawthorne conjugue, avec acuité et virtuosité, ce mélange de réalisme et de fantastique, de pragmatisme et de religiosité qui forge l’identité américaine. Pour Paul Auster, « Hawthorne a compris la noirceur des êtres, une forme particulière de noirceur américaine », qui continue d’exercer une véritable fascination sur le lecteur.

Table des matières

  • Note sur la présente traduction
  • Volume I
    • Le vieux presbytère
    • La marque de naissance
    • Une soirée sélect
    • Le jeune maître Brown
    • La fille de Rappaccini
    • Mme Crapaudbuffle
    • Le culte du feu
    • Bourgeons et chants d’oiseaux
    • M. du miroir
    • Le hall de l’imagination
    • Le chemin de fer céleste
    • La procession de la vie
    • Plumette : une légende avec morale
  • Volume II
    • Le nouvel adam et la nouvelle ève
    • L’égotisme* ou le serpent dans la poitrine
    • Le banquet de noël
    • La figure en bois de Drowne
    • Le bureau des renseignements
    • L’enterrement de Roger Malvin
    • La correspondance de P
    • L’holocauste de la terre
    • Extraits d’un travail inachevé
    • Esquisses d’après mémoire
    • Le vieux marchand de pommes
    • L’artiste du beau
    • La collection d’un amateur d’antiquités
  • Herman Melville : Hawthorne et ses mousses

Mon avis : Je connaissais le nom de Nathaniel Hawthorne de longue date, mais n’avais jamais trouvé l’occasion de découvrir son œuvre.

Il y a quelques temps, je l’ai redécouvert en explorant les sommaires de revues telles que Weird Tales.Quelques recherches m’ont vite montré la difficulté de trouver ses œuvres en français. J’ai donc eu l’idée — saugrenue diront certains — de rechercher une copie numérique des éditions américaines... et de découvrir à cette occasion Mosses from an Old Manse. Ni une, ni deux, je mets dans ma pile des traductions à réaliser... avant de découvrir que les éditions Les Belles Lettres annonçaient leur publication pour l’automne.

Donc, rétropédalage ! Ce livre ressort de ma pile de traductions en attente et je me procure le livre, passant de traducteur à lecteur.

Pour commencer, parlons de l’objet. Belle couverture. Ben oui, j’ai flashé sur la couverture. Un beau papier, une compo satisfaite même si j’ai trouvé les caractères un peu petits. Toutefois ce n’aurait sans doute pas être raisonnable d’aérer ce livre de déjà 432 pages.

Le contenu maintenant. nouvelles signées Hawthorne et un texte de présentation de Melville.

Commençons par la fin. Ce texte de Melville aurait eu sa place en introduction. Mais avec un inconvénient majeur : il ne se contente pas de dire tout le bien qu’il pense de Hawthorne et de son œuvre. Il la résume. Et je pense que, si cela avait été placé en début d’ouvrage, j’aurais été tenté de me contenter de cette préface-présentation. Car ce genre de texte peut vous donner l’envie de découvrir l’œuvre qu’il annonce ou, au contraire, vous permettre de ne pas le lire et d’avoir le sentiment d’en savoir assez. Bref, d’habitude, je les évite mais là j’ai fait un effort parce que c’était signé Herman Melville.

Et les nouvelles ? Me direz-vous. Elles n’ont toutes retenu mon attention de la même façon. Le vieux presbytère a retenu mon attention et stimulé mon envie de lecture. La marque de naissance et quelques autres ont un caractère fantastique indéniable et m’ont donné envie de découvrir le reste du volume. D’autres, telles Le chemin de fer céleste ont un petit côté satirique qui me convient également, même si je suis moins enthousiaste à l’idée de lire plusieurs dizaines de pages dans ce style. Et il y en a une petite partie qui m’ont laissé indifférent, voire m’ont repoussé.

En bref : Le style de Nathaniel Hawthorne est des plus intéressant et mérite d’être découvert. Mais selon ce que vous recherchez dans vos lectures, vous risquez, comme moi, de passer à côté de certains textes. Je vais le garder à portée de main pour revenir sur certaines nouvelles pour revenir dessus à un moment où mon état d’esprit sera plus en accord avec leur contenu.

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