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Cette nouvelle est disponible aux formats :
Présentation : Cette nouvelle est parue dans les numéros 530 (22 janvier 1898
1898
) à 532 (5 février 1898
1898
) de la revue hebdomadaire La Science Illustrée
La Science Illustrée
La science illustrée est un journal hebdomadaire de vulgarisation scientifique créé en octobre 1875. Son premier numéro porte porte la date du 18 Octobre 1875. Les principaux rédacteurs sont Adolphe Bitard, Louis Figuier et Élysée Reclus pour la première année mais ils cèdent la place à de nouveaux noms dès le début de la seconde année. Cette première version a duré au moins jusqu’en 1877.
Le titre fût repris par Adolphe Bitard en décembre 1887 peu de temps avant sa mort et Louis Figuier prend sa relève dès le mois de mars 1888.
Largement illustré, il contient dès le premier numéro de janvier 1888 des nouvelles et romans à épisode. Les romans seront signés entre-autre par Louis Boussenard, Albert Robida et Jules Verne. On y retrouvera également les signatures de rédacteurs des revues La Nature et la Revue Scientifique.
À partir du n°340 ( premier numéro du second semestre 1894) la date disparaît de la première page du cahier hebdomadaire, mais reste inscrite sur la couverture.
La première page du fascicule n°901(4 mars 1905) porte en regard de la date les mentions S.I. N°901 et S.A.N. N°175. S.A.N. est l’abréviation de Sciences, Arts, Nature, créée en novembre 1901. Doit-on comprendre que ce fascicule était vendu sous deux titres ?
Je n’ai pour l’instant aucune information sur le devenir de cette publication au-delà de l’année 1905.
. Une vingtaine d’articles a également été publiée sous ce nom. Malgré mes recherches, je n’ai trouvé aucune trace de ce texte ou de cet écrivain. Il s’agit peut-être d’un pseudonyme, mais il a existé plusieurs Jean Bruyère vers cette époque. Mystère !
Cette nouvelle est la traduction de The Purple Death de W. L. Alden [1] dans Cassell’s Family Magazine, January 1895 1895 .
Résumé : Le narrateur, un Anglais, s’installe pour quelques mois dans une ville balnéaire proche de Gênes. Il y fait la rencontre d’un vieux médecin allemand, son voisin, qu’il nommera tout au long de la nouvelle le professeur Schwartz. Il découvre au fil des conversations qu’ils ont pendant leurs parties d’échec que ce « professeur » a une idée radicale pour régler le problème de la pauvreté : répandre à travers le monde un virus extrêmement mortel et contagieux pour tuer la moitié de la population humaine...
Mon avis : Inspiré par une récente épidémie d’influenza, Jean Bruyère nous raconte là une situation qui pourrait peut-être se produire de nos jours encore. L’exemple de son Professeur Schwartz a été suivi pour tenter de réguler la population des lapins par propagation de la myxomatose. Certains, enclins à soupçonner leurs contemporains de leur cacher tout ce qu’ils ne comprennent pas vont jusqu’à penser que le virus du SIDA est peut-être, à l’exemple des virus du professeur Schwartz, une maladie créée par l’homme et propagée volontairement. Mais laissons là ces élucubrations et revenons à cette nouvelle. Moderne, dynamique, très agréable à lire, elle mérite de sortir de l’oubli.